Posted by Nathalie Moreau on September 17, 2000 at 20:05
In Reply to: Re: pipi culotte posted by francois on September 11, 2000 at 02:55
Bonjour François,
C'est la première fois que je retourne sur le site d'Isabelle depuis mon premier témoignage, et le hasard veut que je regarde seulement une semaine après ton reply.
Ton fait vécu est-il véridique? Car si ton père s'est vraiment comporté de cette manière avec ta cousine, il n'a vraiment pas "froid aux yeux"!
Moi, je suis mariée et mère d'un petit garçon que j'allaite. Mon mari n'aime pas particulièrement les histoires de pipi; il trouve ça juste drôle. Tout à l'heure il m'a fait rire à gorge déployée en me disant que si je te répondais, il avait peur que tu trouves mon adresse et que tu viennes faire pipi chez nous.
Je crois que mes fantasmes de ce genre ont dû commencé alors que je fréquentais l'école en première année du primaire; une fille a fait pipi dans ses culottes. Auparavant, à l'âge de 5 ans, j'avais fait ma maternelle et nous avions des toilettes dans les classes et pas besoin de demander au professeur pour s'y rendre. En première année, toutefois, nous étions une grosse classe et avions 2 professeurs plutôt strictes et les toilettes à l'extérieur de la classe, toute une adaptation en comparaison avec l'année précédente! Un jour, elles nous ont dit qu'un nouveau règlement venant de la direction voulait que nous n'ayons plus le droit d'aller aux toilettes durant les cours. Dans la même journée, une petite fille qui était assise à terre parmi le groupe a eu peur d'aller demander et a pissé sur place. Le professeur a dit: Il y a de l'eau? t'as fait pipi? et celle-ci de se confondre en: pourquoi tu l'as pas dit? etc. Je voyais la fille pleurer, une auréole foncée sur ses culottes bleues. Par la suite, à chaque demande "pour sortir", le professeur demandais: "pressé? pas capable d'attendre?" au lieu de refuser carrément.
Une amie m'a raconté, sans connaître mon intérêt pour le sujet, que quelque chose de semblable lui est arrivé 2 fois à elle alors qu'elle fréquentais l'école maternelle vers 5 ou 6 ans et l'autre fois en 2e année du primaire vers 7 ou 8 ans. Cette 2e fois elle a pissé dans ses culottes debout en regardant le prof. dans les yeux; elle venait de se décider d'aller lui demander mais il était trop tard.
En 2e année du secondaire, vers l'âge de 13 ans, j'avais moi-même écrit un code sur une feuille de papier pour noter qui "sortait" durant les cours et compter le nombre de fois pour chacun et aussi si par hasard la personne s'était vu refuser ce privilège. Ma cote d'estime pour chaque professeur était directement proportionnelle avec son attitude face au pipi.
Si tu me réécris, François, pourrais-tu essayer de te souvenir de ce genre de détail dans ton enfance et m'expliquer quel était le fonctionnement à ton école et si c'est arrivé que certains pissent à terre sous le poids du règlement de l'établissement.
J'ai lu dans un livre sur la 2e guerre mondiale une phrase dont je me rappelle presque chaque mot, ça se passait dans les camps de concentration à l'heure du travail forcé: "L'accès aux latrines était strictement réglementé et le détenu, pour s'y rendre, devait en demander la permission, celle-ci pouvant lui être refusée, certains d'entre eux étaient contraints de se souiller". Quelle merde! Mais la situation n'est pas très différente de celle de l'enfant dans la classe qui ne peut évaluer le ridicule de la situation.
Une autre situation, plutôt cocasse. Quand j'étais en 3e année du secondaire, nous avions 14-15 ans, l'école avait organisé une sortie à 1h30 d'autobus de l'école, dans un secteur boisé. Les élèves ont fait arrêté l'autobus 2 fois durant le voyage pour faire pipi sur le bord de la route et dans la forêt, c'était seulement les gars, on les voyait de dos, droits comme des arbres à travers la forêt . L'incident a eu un effet d'entraînement et une à une les 2 autobus se sont vidés de leurs occupants masculins, qui se sont vidés de leur pisse. Quelques filles ont dit qu'elles aimeraient y aller mais que c'était compliqué vu leur condition. Arrivés à destination, il n'y avait toujours pas de toilettes, nous attendions le bateau. À la complainte des filles, un professeur a dit, en voyant arriver le bateau: "elles arrivent, les toilettes!" Pour ma part j'avais pris toutes mes précautions le matin, ce genre d'obsession a tout de même ses avantages! J'avais anticipé, et je me délectais de l'étourderie des autres. Personnellement, ça ne me dérange pas de pisser n'importe où dans la nature, pourvu qu'on ne me voit pas. Mon mari n'est pas d'accord mais je m'exécute partout où je veux.
Au revoir!
Nathalie
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